Aujourd’hui dans Affaires sensibles, itinéraire d'un flic de légende, une légende noire : James Jesus Angleton, chef du contrespionnage à la CIA entre 1954 et 1974. Invité Bruno Fuligni, historien du renseignement, il a publié "Le Bureau des légendes décrypté" aux éditions L’Iconoclaste.
« Un génie rendu fou par son job » : c’est en ces termes que le directeur de la DGSE, dans la série Le Bureau des Légendes, désigne James Jesus Angleton, l’homme qui donne ses initiales au personnage interprété par Mathieu Amalric, JJA. Mais qui est-il, cet agent de la CIA, pour inspirer une série française, mais aussi des romans et des films, comme Raisons d'État de Robert de Niro, par exemple ?
James Jesus Angleton est un chasseur d’espion hors norme, et un homme singulier, romanesque, avec sa passion pour la poésie, l’alcool et les orchidées. Et surtout, son destin traverse l’Histoire du 20e siècle, de la Seconde guerre mondiale à la Guerre Froide. Pendant près de 30 ans, il va traquer les taupes, les agents doubles, pour défaire l’ennemi n°1 des Etats-Unis : le communisme. Une mission et une obsession qui se transforment au fil du temps en véritable paranoïa. James Jesus Angleton va trop loin, il détruit, et il s’autodétruit.
Secrets, trahisons et mystifications : voyage dans les coulisses de la CIA avec l’un de ses agents les plus controversés.
Invité Bruno Fuligni
Pour parler avec nous de JJA et des renseignements français, nous recevons Bruno Fuligni, historien du renseignement. En 2018, il a publié Le Bureau des légendes décrypté, aux éditions L’Iconoclaste.
Ressource complémentaire
- James Angleton, le contre-espion de la CIA de Gérard Arboit, éditions Nouveau Monde, 2007
Programmation musicale
- John BARRY/Matt MONRO : From russia with love
- FOALS : Exits
- Alain BASHUNG : Les salines