Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, l’épopée sanglante de Pierre Conty et de ses complices plus connus sous l'appellation des "tueurs fous de l’Ardèche". Invité Yannick Blanc, journaliste, auteur du roman « Les Esperados ».

En août 1977, ils sont deux à braquer une banque dans un village des Cévennes. Ça tourne mal : un gendarme et deux passants sont tués. Le chef de la bande s’appelle Pierre Conty, dit Pierrot, leader d’une communauté rurale installée à Rochebesse au fin fond de l’Ardèche.
Braqueur amateur, froid meurtrier et chef autoritaire, Conty est aussi un homme charismatique et passionné, qui croit dur comme fer au grand soir et aux lendemains qui chantent.
Il est de ceux, nombreux dans les villes, qui sur les ruines de mai 68, partent vivre à la campagne, pour un « retour à la terre » tonitruant. On les appellera les « néo-ruraux » et ils seront des milliers à rejoindre les Cévennes pendant les années 70.
77, année électrique : 10 ans après l'été de l'amour et les fleurs dans les cheveux, le monde découvre la bande à Baader, les brigades rouges et les punks à Londres. Au menu pour la France de Giscard : années de plomb et chèvres dans le Larzac.
Invité Yannick Blanc
Pour en parler avec nous aujourd'hui Yannick Blanc, ancien journaliste à Actuel, auteur du roman Les Esperados, Une histoire des années 70 paru d'abord en 1984 chez Robert Laffon, puis en 2012 aux éditions L'Échappée.
Il a fait paraître également :
- Dans l'homme tout est bon (homo homini porcus) chez Sens & Tonka, 2016
- Manifeste des chimpanzés du futur (contre le transhumanisme) chez Service compris, 2017
et participe à Pièces et main d'oeuvre, une enseigne qui publie des enquêtes critiques sur le techno-totalitarisme.
Bibliographie
- Henri Klinz Mon témoignage sur l'affaire Conty : Le tueur fou de l'Ardèche - Mareuil Editions
- Noëlle Sarrola Une Version des faits ( publié à compte d'auteur )
Programmation musicale:
- LES VILARS : Les anarchistes
- Jean FERRAT : La montagne
- Michel SARDOU : Les villes de solitude
Lectures - voix :
Un grand merci à Philippe Pierrard et à Adrien Carat !