Comédien et metteur en scène, son style flamboyant a fait de lui une personnalité incontournable du jeune théâtre contemporain. 2020 s’annonce comme son année. Il vient de prendre ses fonctions à la tête du Centre Dramatique National d’Angers. Thomas Jolly est l'invité d'Augustin Trapenard.
Il fait partie de la jeune garde du théâtre contemporain. Son audace et son style sont acclamés par le public et salués par la critique. Il s'apprête à mettre en scène un spectacle qui s'annonce d'ores et déjà comme l'un des grands évènements de 2020 : une nouvelle variation de Starmania.
On parle de pouvoir, de révolte, d'émotion, de Claude Régy, de mémoire et de Shakespeare avec Thomas Jolly.
Extraits de l'émission
"Ça fait un an et demi que les gens sont dans la rue, et rien ne semble bouger. On attend l’épuisement."
"C’est quand je suis acteur que j’ai l’impression d’être le plus proche de moi-même. Un acteur, c’est quelqu’un qui monte dans la lumière pour dire : c’est moi qui suis là. C’est le plus beau des cadeaux".
"Le théâtre est un endroit qui apporte une réponse. C’est un endroit de repos, de repli même. On s’extrait du monde un temps pour y revenir et le modifier."
"Je tombe amoureux d’un texte à partir du moment où je me dis qu’il me parle de moi-même, mais aussi de nous tous. Alors, je dois le mettre en scène. Pour moi, le théâtre est une réalité augmentée, une loupe sur notre existence."
"Il faut arrêter avec cet a priori insupportable : on s’ennuie aussi au cinéma, ou en lisant un livre... Pourtant, le théâtre n’est pas désirable. Il faut donc rappeler que le théâtre est vivant, et ça, c’est unique..."
"Starmania, ce sont des chansons, mais c’est aussi une histoire. Moi, je voudrais remettre cette narration à l’ordre du jour. C’est une œuvre tellement actuelle, sur les images, l’écologie, la violence…"
"Au fond, ma plus longue relation amoureuse a eu lieu avec Shakespeare."
Carte blanche
Pour sa carte blanche, Thomas Jolly a choisi de lire un extrait du monologue de Cyrano dans un Edmond Rostand.
Programmation musicale
FRANCE GALL – Monopolis
LANA DEL REY – How to disappear