Nous poursuivons notre journal des solutions autour des solidarités jeunes et étudiants avec un dispositif original mis en place par la mission locale des Marches de Bourgogne dans le Nord Côte-d’Or.
L’action a pris le nom de Milo Mobile et a pour mission de repérer les jeunes démunis et isolés et de leur apporter une série de services pratiques.
Dans la partie des Carnets consacrée aux initiatives, nous allons nous arrêter sur un programme national qui vise à aider les petits entrepreneurs qui souhaitent passer ou entrer dans le cercle vertueux de la cyclo-mobilité. Autrement dit ceux et celles qui projettent d’utiliser le vélo comme outil de travail. A Lire l’article de Laurent Grzybowski dans les pages numériques de La Vie.
Des jeunes, nous passons aux plus jeunes et en particulier aux enfants des quartiers défavorisés. Sur 1500 quartiers prioritaires en France, 1 enfant sur 2 vit sous le seuil de pauvreté, 1 sur 3 est en danger, près d’un enfant sur 2 n’a pas d’activité en dehors de l’école et 1 sur 3 quitte le système scolaire sans réelle formation. J’arrête là sinon je vais craquer…. C’est sur la base de ces chiffres affolants qu’un chef d’entreprise a décidé de créer l’association Ma chance moi aussi. Depuis 2015, 8 établissements ont été créés dans des quartiers défavorisés, comme ce fut le cas en premier à Chambéry et ils accueillent quotidiennement 200 enfants. L’association accompagne ces enfants de 6 ans jusqu’à la majorité tous les jours à la sortie de l’école par un soutien scolaire et des activités d’éveil. Le suivi peut durer 10 ans afin de parfaire l’accompagnement des enfants. Chaque mercredi, ils sont conduits dans des clubs sportifs et ces activités leur sont proposées durant les vacances scolaires. Les programmes d’aide sont conçus avec les familles. Les antennes de l’association sont implantées après Chambéry, à Lyon, Clermont-Ferrand, Echirolles, Décines, Albertville, Annemasse et Aix-Les-Bains. Un 9ème établissement devrait voir le jour prochainement à Drancy. Ces actions de grande importance sont réalisées grâce à du mécénat d’entreprise et des dons versés à l’association. On ne souhaite qu’une chose : que le phénomène s’amplifie.