Nous poursuivons notre route en Ariège, pays de résistance, qu’elle soit passée ou actuelle.
L’ancienne résistance est celle par exemple des réfugiés espagnols qui furent très nombreux à s’engager contre les armées d’occupation et contre la collaboration. Plus actuelle, ce que l’on peut encore qualifiée de résistant, est le programme que les faucheurs volontaires d’Ariège mettent au point, programme relayé par nos confrères de France 3 Occitanie et de la dépêche du Midi. En effet le collectif militant vient de lancer un appel national pour inviter celles et ceux qui le souhaitent à participer à une campagne d’analyses d’urines afin d’y rechercher des traces de glyphosate. Le glyphosate, celui que l’on trouve, à hauteur de 30 à 40% dans les bidons de pesticides, est une molécule de synthèse est indétectable dans l’environnement mais est omniprésent dans les produits que nous consommons tels que les fruits et légumes qui ont subi des traitements chimiques successifs. L’ingestion de cette molécule active présente un risque de perturbation endocrinienne sur les lignées cellulaires humaines selon le communiqué que le collectif a publié sur la plateforme helloasso, car non seulement la campagne lancée a pour but de trouver les 1500 candidats à une analyse d’urine, mais aussi les donateurs qui permettront la réalisation lourde et couteuse d’une telle opération à l’échelle nationale.
C’est dans un autre registre que nous ouvrons cette édition des carnets puisque nous accueillons tout d’abord Chantal Rubio, présidente de l’association « Pourquoi pas moi ? ». Là encore il s’agit d’une bataille qui tarde à être remportée dans l’accès aux loisirs culturels et sportifs pour les déficients visuels.
Et Puis nous appellerons Olivia Bertrand co-fondatrice de Laines Paysannes, association qui participe au renouveau de la laine des Pyrénées. Laines Paysannes fait le choix d’une économie de proximité et soutient une agriculture paysanne et diversifiée.