Avec "Six strings under", Eric Legnini, complice de Claude Nougaro, Stefano Di Battista ou encore d’Ibrahim Maalouf, décide de faire une déclaration d’amour à la guitare qui a bercé toute sa vie
Pianiste et compositeur, Herbie Hancock a connu la célébrité en intégrant le quintet de Miles Davis au début des années 60. Comme son ami et mentor, il ne se contentera jamais de reproduire le jazz de ses débuts, mais il ira toujours chercher le renouvellement du côté des musiques de son temps : le rock, la pop, l’électro, le funk et même le disco. Car, comme il l’expliquait ici au micro de l’ami Alex Duthil sur France Musique en 2012,
le jazz ne risque pas de vieillir, son éternelle jeunesse étant assurée par la curiosité féconde des jeunes musiciens qui le rallient au fil du temps.
Comme Herbie Hancock -qui n’a cessé de l’inspirer- le pianiste Eric Legnini a su intégrer à la fois les nouveautés techniques et les influences musicales les plus diverses. Après avoir étudié la musique classique, c’est à New York qu’il part à 18 ans pour voir de près ses idoles au Blue Note. Ce qui ne l’empêche pas d’aller également aux concerts de rap.
Dans les années 90 il travaille avec le gratin du jazz français avant de se lancer enfin en leader avec son propre trio. Après trois albums, plutôt électro, consacrés à la voix, il nous revient en concerts dans toute la France avec Six Strings Under, un disque qui signe son retour à l’acoustique et au trio.
Mais un trio insolite : piano/guitare/contrebasse où cohabitent harmonieusement hommages aux grands anciens et influences actuelles.
Eric legnini sera en concert en décembre :
A Paris les 13, 16 , 19 et 21 décembre , touts les détails sont à retrouver ICI
La programmation musicale est extraite de Six strings under:
Stompin' at the Savoy
Boda Boda
Space Oddity
La mangueira
Avec les voix de Herbie Hancock, Thomas Bramerie et David Bowie (archives INA)