Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sénateur de la Vendée, est l'invité de 7h50.
Quelques heures avant l'annonce de nouvelles décisions pour l'Île-de-France dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19, Bruno Retailleau estime que "quand on prend des mesures de freinage brutal, comme un confinement du week-end, c’est parce qu’on a échoué sur tout le reste".
Il estime que "sur la vaccination on est au 57e rang, au 23e rang pour la mortalité. Nous sommes une des zones les moins bien vaccinés." Il regrette par ailleurs le poids des décisions européennes dans la gestion de la crise en France :
"Ce que la France ne fait pas pour son peuple, aucun commissaire européen ne le fera mieux pour la France" et s'interroge : "comment se fait-il qu’un pouvoir à chaque phase a raté la marche ?"
Quant à la possible autorisation, in fine, du vaccin AstraZeneca, "aussitôt je me ferai vacciner à l’AstraZeneca". Il argumente en estimant que "le principe de précaution c’est fait pour protéger les Français, pas pour éviter un risque pénal".
"Emmanuel Macron joue le jeu des décoloniaux"
Interrogé sur la liste de 318 personnalités qui pourraient être amenés à voir leurs noms choisis pour des lieux publics, selon une liste proposée par Pascal Blanchard, Bruno Retailleau estime que "la citoyenneté française et le mérite français, on ne le doit pas à son origine ou la couleur de sa peau, mais à son mérite".
Il en profite pour signaler que "hier la présidente de l’Unef reconnaît que son syndicat a fait des réunions où les Blancs sont interdits. Je demande au Garde des sceaux d'utiliser un moyen, pour mettre en œuvre l'action publique, pour rechercher ses responsabilités, pour provocation à la haine raciale. On est en train de racialiser les rapports sociaux. Je n’en veux pas."
Et le garde des Sceaux lui a répondu :
Quant à la perspective de la Présidentielle, il plaide pour une primaire à droite. Il estime que "Xavier Bertrand n’écrase pas le match. Mme Le Pen pourrait être aux portes du pouvoir si un candidat de droite ne perturbe pas ce scénario qu’on nous annonce".