La Toussaint approche. Plusieurs millions de français s'apprêtent à se se rendre au cimetière pour fleurir les tombes de leurs proches disparus.
C’est dans le Nord que la tradition reste la plus respectée.
La montée en puissance de la crémation, l'éclatement géographique des familles, une nouvelle génération peut-être moins attachée aux coutumes. La tradition s’effrite tout doucement un peu partout.
En région parisienne, certains fleuristes baissent carrément le rideau ce jour-là. La toussaint ne serait « plus rentable » selon eux, comparée à des fêtes dites commerciales comme la Saint-Valentin ou la fête des mères.
Des fleuristes qui, cerise sur le pot de fleur, subissent de plein fouet la forte concurrence des grandes surfaces avec des chrysanthèmes à prix cassés.
Pas question de laisser mourir la fête des morts
Daniel Lievin, fleuriste à Hénin Beaumont dans les Hauts de France, reste très attaché à la Toussaint.
Meilleur Ouvrier de France, il va jusqu’à confectionner des petits « jardins du souvenir » pour orner les pierres tombales.
Daniel est presque « tombé » dans un pot de chrysanthèmes. Son père a ouvert la boutique en 1953, l’année de sa naissance ...