Elle a exercé quasi tous les mandats dans la capitale : conseillère de Paris, adjointe au maire, maire d'arrondissement, députée... Et ce pendant trente cinq ans - l'espace, en somme d'une génération. Et, à la génération précédente, ses parents avaient exercé des responsabilités aussi importantes !

A cependant manqué par deux fois le couronnement - pardon l'élection suprême pour elle à la mairie centrale. Pour le scrutin de 2001, c'est Philippe Séguin qui lui est préféré par les instances de la droite et en 2008, les électeurs lui préfèrent Bertrand Delanoë.
Tous lui reconnaissent néanmoins une préséance : elle a été, au poste de maire de Paris, la première candidate en position d'être élue. Aujourd'hui, elles sont deux. On impute à l'une son ton monocorde et ses propos bien lissées; à l'autre, ses embardées. Avec Françoise de Panafieu, on ne devrait pas courir ce risque. "Aristocrate de terrain" "grande bourgeoise décontractée" - je cite "Libération" - elle a toujours passé pour un esprit affranchi. Et, maintenant qu'elle a abandonné ses mandats bien avant l'âge recommandé pour la retraite par ses amis, cette réputation devrait se maintenir.