A commencer par Jean-François Copé. C'est à lire dans Le Point.Sarkozy a-t'il été volé ? Bygmalion est une PME de communication concue par deux proches de Jean-François Copé. D'après l'enquête de l'hebdomadaire, elle a contribué à ruiner l'UMP. Dès 2008, elle passe de juteux contrats avec le parti. Jean-François Copé était alors, chef du groupe UMP à l'Assemblée. Sur tous les grands évènements, Bygmalion est à la manoeuvre. Et ça va s'accélérer en 2012 avec la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.Bygmalion va surfacturer les meetings. 76.500 euros, par exemple, pour celui de Saint Brice-Sous-Forêt, une ville de 17.000 habitants dans le Val d'Oise.8 millions d'euros empochés au total. A qui ont profité ces millions? C'est la question paraît-il, qu'il ne faut pas poser dans les couloirs de l'UMP. Mais une chose est sûre dit-on, Bygmalion ne travaille plus pour le parti. Qui a financé Bygmalion ? Guy Alvès et Bastien Millot les deux fondateurs donc, à hauteur de 40.000 euros.Mais Le Point note aussi des connexions avec le Luxembourg et le Qatar, via Emmanuel Limido, qui s'est fait récemment connaître en rachetant l'AJ Auxerre. Guy Alvès assure qu'il a réinvestit la totalité des bénéfices de l'entreprise. Inutile de se précipiter sur le site de Bygmalion pour vérifier l'information. Il est fermé, pour maintenance.Outre l'UMP, Patrick Balkany a été aussi client de Bygmalion. L'information est révélée par Le Point. Mais c'est vers le Nouvel Observateur que se tournent à présent, les yeux du lecteur. Le magazine publie les bonnes feuilles du livre de Julien Martin sur le couple Balkany. Lui devant et elle derrière. Le maniement de l'argent liquide, les comptes à l'étranger, rien de bien nouveau.Même les affrontements verbaux avec des militants de "Souriez vous êtes filmés". Les noms d'oiseaux fusent. "Viens me le dire! Pédé ! Enculé !" répond Patrick.Isabelle tente de rattrapper son mari. Mais il continue. Face à face avec le militant : "Tu n'es qu'une merde. Toi, tu finiras au bout d'une corde."
Les hommes politiques n'ont décidément pas bonne presse, suite.Avec Serge Dassault et les achats de voix. Après les révélations d'hier, Libération regarde ce matin, ce qu'en pensent les sénateurs de droite. Ils plaident la générosité. "Sans doute s'est-il fait manipulé" dit Gérard Longuet. Mais Dassault sait aussi être généreux avec ses collègues qu'il invite dans son Falcon ou à déjeuner dans l'Hôtel Marcel Dassault sur les Champs Elysées.Aux réunions de sa famille UMP, on lui donne la parole. "Certes, il est un peu décalé" dit une sénatrice UMP. "Un peu plouc, mais toujours plein de bon sens."