DansLibération ce matin, ce qui attire d'abord l'attention, c'est la photo : celle de Jean-Michel Baylet, baskets aux pieds et blouson de biker sur le dos, à cheval sur sa Harley-Davidson.
A cheval aussi entre la politique et la presse. A la tête de La Dépêche du Midi , il vient de racheterLe Midi Libre et a placé ses deux fils à des postes de direction. Mais en politique, le patron du Parti radical de gauche ne décolère pas d'avoir perdu la présidence du Tarn et Garonne aux dernières élections départementales.

«Viré comme un malpropre, Jean-Michel Baylet voit des traîtres partout » écrit Libération . «La trahison d'une bande d'ingrats dignes des doges de Venise », c'est selon lui la seule explication à sa défaite.
Bande d'ingrats ! Lui qui dit avoir tout fait ici, il ne lui effleure pas la pensée que trente années de règne ont pu l'user aux yeux de l'opinion.
Se demande-t-il seulement si sa défaite pourrait être « le rejet d'un système familial basé sur le clientélisme » écrit encore Libération ?
Que nenni ! On verra ce qu'on verra aux régionales à la fin de l'année, promet Jean-Michel Baylet qui bombe le torse, mais qui l'a tout de même assez mauvaise.
Extrait de la chanson de Vin's : Le cœur à vif