Ce matin, exceptionnellement, le billet d'humeur est celui d'Yves Decaens

C'est toujours pareil, au soir d'une élection : soit tout le monde est content, ce qui est toujours étonnant parce qu'il y a forcément des vainqueurs et des vaincus ; soit les vainqueurs accentuent leur victoire et les vaincus minimisent leur défaite.
Hier soir, c'était encore différent : pas question pour le PS et le gouvernement de reconnaitre qu'un mécontentement s'était exprimé dans les urnes. Un désamour, une impatience peut-être, mais rien que de très normal apparemment.
R.A.S à l'issue de ce premier tour qui peut encore être infléchi dimanche prochain, c'est vrai, à condition de trouver les mots qui qualifient le mal :