A Grenoble, des citoyens dénoncent les contrôles au faciès pendant que des policiers dénoncent la haine anti-flics.
Cela partait d’une bonne intention : une exposition photo pour réfléchir à l’impact des contrôles au faciès (avec sociologues, magistrats, policiers et associations comme la Ligue des Droits de l’Homme) voulue par les Conseils Citoyens Indépendants qui font vivre la démocratie participative à Grenoble.

Sauf que des syndicalistes policiers ont manifesté, le 20 octobre dernier, contre cette « propagande » qui propagerait la « haine anti-flics » dans une ville sous tension.
Deux jours après, émoi : l’expo pourtant située face à la Préfecture est retrouvée, saccagée.

Les citoyens la remettent en ordre.

Et rebelote, deux jours après, le dimanche soir : les affiches sont déchirées et les panneaux jetés à terre.
Une plainte a été déposée : une occasion pour nous de s’arrêter sur ce problème qui ne passe toujours pas…
Un reportage de Giv Anquetil.
Les liens :
- Exposition "Egalité trahie : impact des contrôles au faciès", place de Verdun en face de la préfecture de Grenoble jusqu'au 26 novembre.
La programmation musicale :
- Les flics, Henri Tachan
- Les flics de mon pays, Suzanne Gabriello