Liraz Charhi est israélienne d’origine iranienne, on la voit au cinéma et dans les séries, mais c’est dans la musique qu’elle a trouvé son plus beau scénario.
Imaginez que les musiciens iraniens et israéliens puissent faire des disques ensembles... Imaginez encore que les femmes perses dansent et chantent comme elles veulent… Ça y est, vous y êtes ? Eh bien vous êtes chez Liraz !
Liraz Charhi est israélienne d’origine iranienne, on la voit au cinéma et dans les séries, mais c’est dans la musique qu’elle a trouvé son plus beau scénario.
« Zan Bezan » ça veut dire « femmes, dansez ! » en farsi, langue iranienne que Liraz a adopté après deux premiers albums en hébreu.
Et dans son clip Liraz danse avec d’autres femmes répétant en boucle ce « Zan Bezan » jusqu’à dresser le poing vers le ciel.
Une ascension libératrice et contagieuse où l’on escalade la musique comme on grimpe une montagne.
« Cette chanson est un symbole de la lutte contre ceux qui veulent supprimer les femmes que nous représentons »
C’est ce qu’a déclaré Liraz dont le nouvel est intitulé « Zan » : pour "femmes" tout simplement.
Il fera danser en Israël, mais aussi en Iran, où sa musique circule déjà sous le voile…
En 2017 le titre « Nozi Nozi » - qui moque l’épouse parfaite – servait de bande de son à des vidéos de fêtes clandestines. Mais ce que crée Liraz, quadra solaire, dépasse le seul combat des femmes.
Elle propose une expérience sonore de la liberté !
Très influencée par les années funk et psyché qui précèdent la révolution islamiste iranienne de 1979, Liraz a découvert son ADN musical dans un bac à disques.
Sima Bina - Naz Kardanet Vaveyla
Aujourd’hui elle mélange cette pop iranienne vintage aux rythmes rap et électro des boîtes de Tel-Aviv, mais aussi aux productions que les musiciens de Téhéran lui envoient par messagerie cryptée.
Espionne à l’écran dans la série « Téhéran » d’Apple TV, Liraz Charhi est surtout l’agent d’une réconciliation culturelle.