Alors que la fête de la musique aura lieu le 21 juin, tous les festivals d’été présentent leur programmation. De plus en plus nombreux en France, ils semblent désormais répondre à des aspirations militantes, des influences politiques et des intérêts économiques.
Avec l'été arrivent les festivals musicaux. Cette année particulièrement, ils se multiplient et sont de plus en plus marqués. A l'appel d'une fondation britannique, une cinquantaine de festivals se sont dès à présent engagés à programmer autant d'hommes que de femmes d'ici 2022, dans le but principal de respecter la parité. Le 25 avril dernier, la ministre de la culture François Nyssen montrait son inquiétude au sujet de la concentration du marché dans le milieu du spectacle vivant qui mettrait en péril la diversité culturelle des festivals, entraînant ainsi "un dérapage des prix" et des "inégalités d'accès à la culture entre les Français". Ces enjeux désormais à la fois politiques et économiques se conjuguent à des questions touristiques. Les festivals ont-ils encore un pouvoir d'attraction grâce à leur programmation artistique ? Faut-il diversifier pour durer ? Peut-on imaginer la mise en place d'une charte commune pour la parité ?
Pour répondre à ces questions, nous accueillons :
- Sarah Schmitt, directrice de la production de Rock en Seine du 24 au 26 août en banlieue parisienne
- Guillaume Salançon, organisateur du Worldwide Festival qui aura lieu à Sète du 30 juin au 7 juillet
- Yannick Rouillon, responsable de la communication du Sziget Festival à Budapest du 8 au 15 août
- Vincent Anglade, programmateur du festival Days Off du 30 juin au 8 juillet aux Philharmonie de Paris
Programmation musicale :
- DAFT PUNK : "Harder, better, faster, stronger"
- KING TUFF : "Psycho star"
- FLAVIEN BERGER : "Brutalisme"