Le progressisme face au nationalisme , c’est le nouveau corpus idéologique d’Emmanuel Macron pour l’Europe. Aujourd’hui qui peut se revendiquer du progressisme ? Est-ce un concept attrape- tout, un simple slogan de campagne ?
En juillet dernier devant le congrès, Emmanuel Macron déclarait :
« la frontière véritable qui traverse l'Europe est celle aujourd'hui qui sépare les progressistes des nationalistes. »
Et dans la foulée, début septembre le président d’enfoncer le clou avec son idée de lancer une forme de coalition pour les européennes qui rassemblerait ce que lui, appelle, les progressistes, le tout autour d’une plateforme commune trans partisane,
« On est dans un moment européen grave ou les nationalistes se recomposent « explique t on a l’Elysée « il ne faut pas rester prisonniers des étiquettes politiques. »
Le progressisme face aux nationalisme c’est donc le nouveau corpus idéologique d’Emmanuel Macron pour l’Europe.
Seulement voilà : qu’est ce que l’on met derrière cette étiquette de progressiste ? Qui peut se revendiquer du progressisme ? Est-ce un concept attrape- tout, un simple slogan de campagne pour diviser les deux grandes familles politiques européennes ( socialistes et PPE) et faire émerger un mouvement politique progressiste en Europe autour de son parti, La République en marche.
N’existe t’il pas un risque d’étouffer le débat démocratique par cette approche binaire de l’élection européenne alors que l’Europe a besoin de vrais débats de fonds pour se relancer.
C’est quoi être progressiste aujourd’hui en Europe ?
c’est le téléphone sonne Europe jusqu’à 20H en direct du parlement européen a Strasbourg