Environ 2,5 millions de votants à la primaire socialiste...
Et on s'intéresse justement à ceux qui, traditionnellement, ne votent pas PS. Et qui ont glissé hier leur bulletin dans l’urne…
Ils sont déçus de la droite, centristes ou d'extrême gauche...
Nasser Madji les a rencontrés...
Reportage en banlieue parisienne et à Paris pour essayer de comprendre comment et pourquoi on prend la décision d'aller voter à une primaire alors que l’on n’est pas nécessairement sympathisant socialiste. Premier témoignage : Marie est une dame de 74 ans très chic et très élégante. Nous sommes dans le IVème arrondissement de Paris.
Marie a toujours voté à droite. Mais elle trouve je cite : « que les 2 jeunes du PS sont des gens valables et de haut niveau »
Elle a voté pour l'un des deux, sans états d'âme.
SON
Marie qui espère maintenant que son favori se présente....En l'occurrence, François Bayrou.
Un autre électeur : Anatole est ingénieur.
Lui aussi a souvent voté au centre ou à droite. Par exemple, pour Jacques Chirac, i se retrouve dit-il dans la droite gaulliste.
Il est aussi séduit par les idées libérales, il veut de la fermeté en termes d'insécurité... Mais il a été déçu par le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Anatolole veut quelqu'un qui rassemble ...
SON
Nous allons maintenant dans le VIIème arrondissement parisien , celui de la maire UMP Rachida Dati...Quartier aisé, vote traditionnel à droite. Henriette a 25 ans, elle a déjà voté Vert, Modem et Nicolas Sarkozy en 2007.
Au début, elle ne voulait pas que je l'interroge parce qu’elle me disait : "Toute ma famille est de droite. Et surtout, toute ma famille écoute France Inter et donc on va m'entendre… »
Henriette a voté à la primaire socialiste, mais elle s'en explique.
SON
D'autres votants non socialistes, cux qui d'habitude votent, très à gauche…
Là on peut parler de vote plus intéressé… Sans que cela soit d'ailleurs péjoratif... Disons que c'était une façon de peser sur le scrutin, de tirer le vote le plus à gauche possible.
SON