180 bénévoles vont consacrer cinq semaines de leur temps pour occuper des enfants et éviter qu'ils soient livrés à eux mêmes lorsque les écoles ferment.
Pour un Sourire d’Enfant(PSE) est une association créé il y a 20 ans pour scolariser les enfants chiffonniers du Cambodge. A l'époque, des centaines de petits garçons et de petites filles qui travaillaient et se nourrissaient sur la plus grande décharge de la capitale du cambodgienne. Aujourd'hui, ils sont des milliers à être scolarisés. Des centaines de bénévoles venus de toute l’Europe se rendent à Phnom-Penh chaque été, quand les écoles sont fermées et les enfants livrés à eux mêmes.
Cette année, ce sont 180 bénévoles qui vont consacrer cinq semaines de leur temps pour occuper les enfants et éviter ainsi qu’ils ne retournent sur la décharge pendant les vacances scolaires. Marie Bagur par exemple, a effectué deux séjours au Cambodge. Elle a 27 ans, elle est infirmière. Des souvenirs pleins la tête, des photos des vidéos aussi qu’elle regarde toujours avec plaisir.
Tous ces étudiants ou jeunes professionnels sont sélectionnés par Marisa Alonzo, qui pour recruter, partage son temps entre la France l’Espagne et l’Angleterre.
**Marisa Alonzo**
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Marisa Alonzo
Marise Alonzo est épaulée par son mari Fernando. Haut dirigeant d’Airbus, il est le directeur général de la division avion militaire. Et malgré un planning très chargé, il consacre une partie de son temps à l’association _Pour un Sourire d’Enfant_ . Fernando Alonzo qui rappelle qu’aujourd’hui PSE scolarise plus de 4.000 enfants et offre aussi des formations professionnelles.
**Fernando Alonzo**
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Fernando Alonzo
Il faut savoir que le taux de réussite de ces enfants cambodgiens, au brevet comme au Bac est quasiment de 100%.
### En réponse au commentaire publié par "anonyme" le vendredi 07 août 2015 à 15:09
> Cher auditeur anonyme,
Bien qu’écoutant France Inter, vous voilà, hélas, bien mal informé !**S’il est exact que la décharge de Stung Mean Chey a fermé définitivement face à la pression immobilière, elle n’a fait que se déplacer à quelques kilomètres de Phnom Penh et de nombreuses familles dont c’est la seule source de revenus l’ont suivie** . Vous auriez voulu que PSE la ferme avant ? Vous nous donnez des pouvoirs que nous n’avons pas et c’aurait été jeter brusquement à la rue et ses dangers immédiats, sans travail, des milliers d’enfants ! Nous avons choisi de les scolariser, leur donner une formation professionnelle et indemniser les familles en distribuant du riz (7 tonnes par semaine) pour compenser leur manque à gagner. Sachez que plus de 6.500 enfants sont actuellement dans nos programmes et 4.000 autres sont déjà dans la vie professionnelle !
Nous aurions été contraints de rapatrier nos humanitaires dites-vous ! Vous ignorez sans doute qu’en dehors de quelques jeunes en contrat VSI, nos près de 600 salariés sont tous Cambodgiens ! Et en France, en dehors des 3 salariés du siège, nous sommes environ 300 bénévoles.Je vous invite à consulter notre site pour parfaire votre information : www.pse.ong
Celle-ci étant enfin complète et exacte, nous serons très heureux de vous accueillir au sein de notre équipe de bénévoles. Il y a, hélas, encore des milliers d’enfants à sauver… !
Martin de Roquefeuil, vice président responsable communication de PSA
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