Après-demain, dimanche, ça ne vous a pas échappé : c’est la fête des mères… Un rituel (un peu comme Noël) auquel on se plie (de plus ou moins bonne grâce) ou sur lequel au contraire on se braque ( « une fête pétainiste ! », « une fête commerciale ! »…) Mais auquel on est rarement indifférent, tant le lien mère-enfant est sensible … Si sensible qu’aujourd’hui la plupart des écoles ont carrément arrêté la fabrication de cadeaux par les élèves. Fini ! Adieu les colliers de nouilles !
La fête des mères en France est née, non pas sous Vichy comme on le dit souvent, mais dans les années 20. Tiens ! Pas un hasard ! Comme la loi criminalisant l’avortement : après l’hécatombe de 14-18, les femmes étaient sommées d’enfanter, et en quantité. Puis, sous le régime de Vichy, la fête des mères devient un instrument de propagande politique : « Mères de France, déclare le vieux maréchal, vous seules savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie et du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. »
Et, sans transition : 1950, le président Vincent Auriol officialise la date de la fête des mères : le dernier dimanche du mois de mai.. Le rituel était né.. Bonne fête, les Momans !
La revue de presse de Valérie Toranian, directrice de la rédaction du magazine Elle :
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L'héroine de la banlieue de Londres
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Sexe et jihad
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Aux USA on paye pour avoir des filles
Le dessin du jour de Nina Luec :
