Le 31 janvier, la Grande-Bretagne sortira formellement de l'Union européenne. Ls festivités se préparent, sans fanfare, ni trompettes.
Direction la Grande-Bretagne ce matin, où l'on se prépare pour le « Brexit Day ». Ce sera donc vendredi prochain, le 31 janvier, que le paquebot Grande-Bretagne, quittera le quai de l'Union européenne. Tout va donc commencer par une drôle d'heure : le 31 janvier à 11 heure du soir. Minuit heure européenne, 23 heure de Londres.
On ne pouvait pas mieux symboliser à la fois le léger décalage par rapport au projet européen qui a toujours caractérisé la position britannique et la volonté britannique de marquer sa différence culturelle. Restent donc les célébrations !
Pas de feux d'artifice mais des lasers
Mais oui ! Au début, Boris Johnson avait même pensé à des feux d'artifices sur Londres. Eh puis, on lui a fait remarquer que la moitié des Britanniques n'avaient pas votée pour le « Leave » et que le pays était toujours aussi divisé. Donc Exit les belles rouges !
Il y a eu ensuite l'idée-là de faire exceptionnellement résonner Big Ben. Le problème est que la célèbre horloge de Westminster est en restauration depuis 2017 et qu'il aurait coûté plus de 500 000£ de la mettre en condition pour ce « bong »-là.
Une campagne de « financement participatif » a bien été lancé sur Internet mais elle n'a pour le moment récolté que quelques centaines de « pounds ». Très très loin des objectifs. Donc Exit Big ben... Reste l'Union Jack !
Union Jack en folie
Disons que l'idée, c'est célébrer l'Union des 4 nations du Royaume uni : Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord en déployant les drapeaux Rouge blanc bleu partout dans le pays et surtout sur les bâtiments officiels : une orgie d'Union Jacks
Accompagnés d'un symphonie en lasers majeurs, toujours au couleur du pays. L'idée, c'est : l'Union de nations européennes, on a déjà ça à la maison, c'a s'appelle le Royaume-uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et ça dure depuis 1707.
Enfin, il y aura aussi 3 millions de pièces de 50 pences qui entreront en circulation le 31 janvier frappées de la devise « Paix, prospérité et amitié avec toutes les nations ». Il a déjà fallu reporter deux fois déjà sa frappe : la 3e fois sera donc la bonne.
Bye, bye Nigel Farage
Le maire anti-Brexit de Douvres a voulu une bannière « nous aimons l'Union européenne » sur les « White Cliffs of Dover », face à la France. L''opposition a contrecarré en proposant une banderole « nous aimons le Royaume uni » avec un feu d'artifice visible depuis la France.
La seule « bonne nouvelle » pour les anti-Brexit, c'est qu'on ne devrait plus entendre parler avant longtemps de Nigel Farage : ses députés européens vont tous quitter le parlement et pas un seul député aux élections législatives du 12 décembre. Bye Bye!