Vous n'imaginez pas tout ce que contiennent les aiguilles de sapin
Près de six millions de sapins naturels ont été achetés en France cette année. 9 % sont replantés, les autres sont brûlés ou compostés.
Et c’est bien dommage : les aiguilles de sapin sont composées à 85 % de lignocellulose. De jeunes chercheurs de l'université de Sheffield, en Angleterre, ont découvert qu’en chauffant les aiguilles avec du glycérol, on obtient une huile. De cette huile, on peut extraire des édulcorants pour l'industrie agroalimentaire, de l'acide acétique pour les peintures, ou des médicaments. Dans les aiguilles de pin, il y a aussi des phénols utiles pour la fabrication de résines, colorants, parfums, ou solvants.
Le sapin semble être une ressource inépuisable. Et plus généralement, les plantes sont de véritables usines à produits chimiques.
Une façon sympathique de réduire les risques d’allergies
Les bébés qui cohabitent avec des animaux domestiques auraient moins de risques plus tard d'être allergiques. Les travaux de chercheurs de l'Université de Göteborg, en Suède, viennent d’être publiés dans la revue Plos One.
Partant du principe que les enfants qui sont en contact avec des germes aident leur système immunitaire à se renforcer, les scientifiques ont étudié les profils de 1029 enfants âgés de 7-8 ans. Ils ont constaté que les enfants n'ayant pas été exposés à des animaux domestiques avaient bien plus d’allergies.
Et ce serait même proportionnel au nombre d'animaux fréquentés.
Les enfants ayant vécu avec trois animaux domestiques ont développé très peu d’allergies. En 2050, 50 % de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique. Il n’y a plus qu’ à élever les enfants au zoo…
Hygiène toujours, des chercheurs très sérieux se sont penchés sur les canards en plastique qui pavanent dans les salles de bains
Ils sont là pour le plaisir des petit et même parfois des adultes - version sex toy - mais attention, ils ne sont pas inoffensifs.
Les volatiles en plastique que l’on trouve sur le bord des baignoires ne sont-ils pas pleins de bactéries et de champignons ? C’est ce que se sont demandés des chercheurs de l'Institut de recherche sur l’eau de Suisse, de l'École polytechnique fédérale de Zurich et de l'université de l'Illinois.
Pendant plusieurs semaines, ils ont plongé des canards dans de l'eau de bains contenant des résidus de savon et de sueur. Verdict : 80 % des canards ont développé des germes potentiellement pathogènes. Un résultat un peu inquiétant quand on sait que les petits adorent jouer avec ces canards en leur appuyant sur le ventre : ils libèrent alors des bactéries qui peuvent provoquer des infections.
Il faudrait revoir la réglementation sur les polymères des jouets qui sont destinés aux baignoires, ou éviter l’usage de ces vilains petits canards.
Des chercheurs suisses s’intéressent aux baignoires, d’autres au stockage de l’énergie, avec une trouvaille étonnante
Des Suisses ont imaginé un drôle de système à base de blocs de béton. Cette solution très économique, est hyper efficace...
Pour stocker de l’énergie, il y a les batteries, pas écologiques, chères à fabriquer et à recycler. On peut aussi utiliser le trop plein d’électricité pour monter de l’eau en haut d’un barrage et la relâcher quand on a besoin de faire fonctionner une turbine. Mais si l'on remplace l’eau par des blocs de béton, cela fonctionne aussi, et c’est ce qu’a imaginé la start-up suisse Energy Vault.
Voici le principe : quand l'électricité est excédentaire, une grue monte des blocs de béton en haut d’une tour et en cas de besoin, les blocs sont redescendus à vive allure, ce qui alimente une turbine. En 2019, le géant indien Tata sera équipé d'une unité de stockage capable d'injecter de l'électricité sur le réseau en moins de 3 secondes.
La solution est peu onéreuse, le béton est fabriqué à partir de déchets de construction. Les meilleures idées n’ont pas forcément besoin d’une technologie pointue.
Vous pouvezvoir les images de cet étrange système.