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La consommation à outrance, ce serait donc fini. Avec la 3D, on fabrique seulement ce dont on a besoin.
Pour autant, peut-on vraiment parler de 3ème révolution industrielle ?
Double non, pour **Georges Taillandier** , président de l'[Association française de prototypage rapide](http://www.afpr.asso.fr/).
Déjà, dit il, cette technologie, en version plus puissante, plus élaborée bien sûr, est utilisée depuis 20 ans dans l'automobile ou l'aéronautique. Ensuite, fabriquer pour soi, de chez soi, c'est plutôt un retour en arrière, un retour à la période pré-industrielle.
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SANS DEC (3) Taillandier ok
Prix de ces imprimantes : quelques centaines à quelques milliers d'euros pour les modèles de base. Il faut ensuite payer les recharges. Ce n'est donc pas forcément rentable pour monsieur ou madame tout le monde.Mais, il serait bon, ajoute Georges Taillandier que cette technologie entre dans les collèges par exemple pour redonner le gout du travail manuel aux enfants.
Et si on doit parler de révolution, il cite plus volontiers les applications pour la médecine avec ces machines qui commençent à imprimer des prothèses personnalisées.
Exemple : ce bébé américain sauvé grace à une prothèse 3D implantée dans sa trachée.
Mais là, vous vous doutez que ça n'a plus rien à voir avec l'imprimante que vous allez utiliser pour vous fabriquer quelques objets.