Plus de 60 milliards d'euros contre 30 milliards l'année dernière à la même période. Les catastrophes naturelles sont plus coûteuses en 2016 mais elles ont fait moins de victimes.

Des catastrophes naturelles plus coûteuses mais moins meurtrières. C'est le résultat d'une étude menée par la société Swiss Re, une compagnie de réassurance helvétique. Si 'on compare le premier semestre 2015 et le premier semestre 2016, les dépenses des assurances ont quasiment doublé. 60 milliards d'euros contre 30 milliards l'année dernière.
Des pays bien couverts par les assurances

Pourquoi ces catastrophes coûtent plus cher? La raison est simple. Les catastrophes sont survenues dans des pays plutôt bien couverts par les assurances. Exemple avec les récentes inondations en France et en Allemagne qui ont coûté près de deux milliards et demi d'euros aux assureurs. Autre catastrophe majeure en 2016, les incendies au Canada, dans la province de l'Alberta, qui ont coûté 8 milliards d'euros. Ainsi que les tremblements de terre d'avril dernier au Japon, sur l'île de Kyushu. Montant estimé : cinq milliards d'euros.

Les pires catastrophes ont touché des pays moins vulnérables
Plus surprenant dans cette étude, le bilan humain. 6000 personnes sont mortes depuis janvier 2016 dans des catastrophes naturelles. C'est deux fois moins que l'année dernière. Pour Lucia Bevere, l'auteure du rapport, tout dépend où se produit l’événement. Plus les pays sont pauvres, plus il y a de victimes.
"Vous devez vous rappeler qu'au premier semestre 2015, le tremblement de terre au Népal a coûté la vie à près de 9000 personnes. Pendant les six premiers mois de 2016, les pires catastrophes ont touché des pays moins moins vulnérables et moins peuplés."
