
Le 14 septembre, deux manifestations devraient avoir lieu à Paris: l'une en mémoire de Clément Méric, militant anti-fasciste tué lors d'une bagarre avec des skinheads, l'autre réclamant la libération de l'auteur présumé des coups mortels.
La coincidence n'est probablement pas fortuite et elle inquiète les forces de l'ordre, même si les deux manifestations ne doivent pas avoir lieu dans le même quartier.
La mort du jeune militant anti-fasciste avait entrainé la dissolution de cinq groupuscules d'extrême droite, dont celui auquel aurait appartenu celui qui se fait appeler Esteban et qui est toujours incarcéré. L'observation de la manifestation de soutien au meurtrier présumé pourrait permettre aux policiers de déterminer s'il y a ou non reconstitution sous une autre forme d'une de ces organisations.
Le casse-tête de la Préfecture expliqué par Franck Cognard