Dans son livre "Peinture et Philosophie", Bernard-Henri Lévy raconte une anecdote croustillante concernant une exposition de César avec des statues de Lénine. L'exposition n'a jamais eu lieu, et c'est Arman qui s'est retrouvé en possession de ces statues. Certaines trônent encore dans son Bidonville à Vence.
"Peinture et Philosophie" est à la fois le catalogue de la prochaine exposition de la fondation Maeght à Saint Paul de Vence, qui ouvre le 29 juin, et le journal de bord de la constitution de cette exposition.
Son récit nous fait pénètrer les coulisses du monde de l’art et les relations entre artistes et collectionneurs. C’est Jeff Koons s’invitant dans l’exposition, c’est Marina Abramovic lisant Artaud sur un téléphone portable. Ce sont des œuvres qui se fabriquent pour nourrir le propos de l’exposition, notamment cette Sainte-Véronique, de Pierre et Gilles.
Racontant sous la forme d'un journal, Bernard-Henri Lévy, tout BHL qu'il soit, avec ses jets privés pour l'emmener en Libye ou ailleurs, ces erreurs et négligences à se faire condamner en diffamation, Bernard-Henry Lévy donc, n'hésite pas à avouer ses ratages et notamment celui concernant une exposition de César avec des statues de Lénine.