
Le "débat sans vote" au Parlement sur l'éventualité d'une intervention en Syrie a eu lieu au Parlement. Hier, Barack Obama a pour sa part obtenu le soutien des dirigeants du Congrès avant le vote la semaine prochaine.
François Hollande, toujours "déterminé à intervenir" a déclaré qu'il s'adresserait aux Français sans se prononcer sur l'organisation d'un vote par le Parlement.
Le Premier ministre à l'Assemblée, le ministre des Affaires étrangères au Sénat ont prononcé le même discours. Jean-Marc Ayrault et Laurent Fabius ont défendu le principe d'une action militaire "ponctuelle", "proportionnée" et "collective" contre des objectifs "significatifs" en Syrie, en riposte à l'usage présumé d'armes chimiques par le régime de Bachar al Assad.
Marion Lagardère a assisté au débat lancé par Jean-Marc Ayrault
débat syrie
La Syrie s'indigne
Dans une interview exclusive accordée à l'AFP, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, a affirmé mercredi que la position de la France envers la Syrie était "honteuse", estimant que Paris était "inféodé" à Washington.
Obama veut encore convaincre la Russie
En route pour le sommet du G20 de Saint Petersbourg, le Préseident américain a fait escale à Stockholm. Il en a profité pour réaffirmer sa conviction qu'une action est nécéssaire. Et qu'il peut encore convaincre Vladimir Pourine du bien fondé d'une telle action.
Barack Obama à Stockholm
S Obama /syrie
La Russie frémit
Pour la première fois ce matin, Vladimir Poutine a semblé infléchir sa position sur la possibilité d'une intervention en Syrie en se disant prêt à accepter une telle intervention à condition de disposer de preuves convaincantes.
Par ailleurs, Moscou a envoyé un croiseur lance-missiles en Méditerranée orientale pour diriger les opérations de la flotte russe dans la région, rapporte mercredi l'agence Interfax citant une source militaire.
Le bâtiment devrait être sur zone dans une dizaine de jours. Il rejoindra d'autres navires de guerre russes se trouvant dans cette région. La Russie qui a également suspendu la livraison de certaines armes à Damas
"Des preuves objectives et exactes": le reportage de Pierre Ludwig
E Syrie / Poutine 13h
__
__
Barack Obama obtient le soutien des dirigeants du Congrès

Barack Obama avait fortement progressé mardi dans ses efforts pour obtenir un feu vert du Congrès à une intervention militaire américaine en Syrie, obtenant notamment le soutien du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.
Au Sénat, un projet de résolution autorisant l'usage de la force armée en Syrie mais excluant expressément l'envoi de troupes au sol a été rédigé et sera soumis aux voix mercredi en commission.
A ECOUTER: > les termes de l'accord: explications d'Aurélien Colly
Barack Obama, qui a surpris son monde en annonçant samedi qu'il consulterait le Congrès avant de déclencher des frappes contre des objectifs syriens, a reçu dans la matinée à la Maison blanche les responsables du Congrès pour les exhorter à prendre une décision rapide.
Le président américain leur a garanti qu'il n'avait nullement l'intention d'entraîner les Etats-Unis dans une nouvelle guerre longue comme celles d'Afghanistan ou d'Irak. Répétant sa certitude d'obtenir l'appui du Congrès, qui reprend ses travaux en séance plénière lundi prochain, il a ajouté que les Etats-Unis ne se contenteraient pas de frappes de représailles après l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien dans les environs de Damas.
Barack Obama a déclaré:
Ce que nous envisageons est quelque chose de limité. C'est quelque chose de proportionné. Cela affaiblira les capacités d'Assad. Dans le même temps, nous avons une stratégie plus large qui va nous permettre de renforcer les moyens de l'opposition.
