Les Américains sont habitués à arborer un sticker "I voted" lorsqu'ils ont mis leurs bulletins dans l'urne. Une façon aussi de distinguer les abstentionnistes et les "bons citoyens". Cette année, une artiste comique propose de changer le look de ces incontournables. Et elle a des idées...
Le sticker I voted procure quelques avantages : de nombreux commerces offrent à boire et à manger à ceux qui le portent le jour de l'élection. Dans certaines villes, la compagnie de transports publics ramène les électeurs chez eux gratuitement si besoin.
Qui a inventé le principe du sticker de sortie des urnes ?
Difficile de le dire avec précision. Il semble tout de même que ce soit le Miami Herald qui, en 1982, ait fait état d'un tel objet pour la première fois, assorti d'informations sur les avantages commerciaux que le port d'un tel autocollant pouvait entraîner.
Avec cette élection des plus importantes, la comédienne comique Rebecca Caplan propose d'adapter les autocollants 2018 à l'époque. Elle publie des exemples dans le New York Times
#MeToo, les armes à feu etc.
"J'ai voté parce que les femmes sont aussi des personnes!"
"J'ai voté parce que mon arme ne le peut pas !"
Les abstentionnistes ne sont pas en reste
"J'allais vraiment voter mais j'ai réalisé qu'il n'y avait aucun enjeu pour moi dans cette élection et je me suis endormi".
Aux États-Unis, de nombreux États permettent de voter par correspondance en avance, voire de se déplacer au bureau de vote avant la date du scrutin. Les selfies et photos avec sticker fleurissent ces deux dernières semaines.
Le chanteur de country Willie Nelson arbore lui aussi son autocollant après avoir voté en avance.
Restrictions budgétaires
Mais ces dernières années, certains comtés ont arrêté de commander et distribuer des stickers. Par exemple le comté de Santa Clara affirme avoir ainsi économisé 90 000 dollars.