Une intervention militaire occidentale se précise. Pour F. Hollande, "le massacre à l'arme chimique de Damas ne peut rester sans réponse." Un conseil de Défense s'est tenu à l'Elysée pour définir les modalités d'une éventuelle intervention.
La France a poursuivi mercredi la préparation d'une éventuelle participation à des frappes internationales en Syrie avec un conseil de défense et la convocation du Parlement en session extraordinaire la semaine prochaine. Laurent Fabius a déclaré à l'issue du conseil de défense à l'Elysée :
Nous allons continuer à suivre la situation de très près, heure par heure, il y a beaucoup de contacts internationaux qui sont pris et le président de la République prendra le moment venu les décisions qui s'imposent.
Le Parlement français se réunira mercredi prochain en session extraordinaire pour un débat sur la Syrie, a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement. Selon le porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem :
Le président de la République a pris la décision de convoquer le Parlement mercredi (4 septembre) pour apprécier la situation en Syrie.
Selon le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies,il s'agira d'un débat sans vote . François Hollande avait promis mardi que le Parlement serait informé dans "les meilleurs délais" de la décision sur une action en Syrie.
Joe Biden a ainsi déclaré :
> Il n'y a aucun doute sur le responsable de cet emploi odieux d'armes chimiques en Syrie : le régime syrien. Ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense devraient et doivent être tenus responsables.
_Les armes chimiques, "une ignominie": reportage de Bertrand Gallicher_
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E syrie France punition Assad
L'attaque à l'arme chimique intervenue mercredi dernier en Syrie ne peut rester sans réponse, et la France est prête à punir ses auteurs, a déclaré François Hollande lors d'un discours prononcé face aux ambassadeurs français réunis à l'Elysée.
> Le monde est saisi d'effroi. Tout porte à croire que c'est le régime qui a commis cet acte abject, qui le condamne aux yeux du monde. Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse et la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents.