Plus de 2 000 bébés vont naître en France ce premier janvier. 400 000 environ naîtront dans le monde. Le sort de ces enfants sera évidemment très différent d'un continent, d'un pays à l'autre. Tous les bébés nés le même jour ne sont pas égaux quant à leur espérance de vie qui parfois ne dépassera pas une journée.
En ce premier jour de l'année, il y aura 10 000 naissances supplémentaires dans le monde par comparaison avec le premier janvier 2018. Elles s'appelleront Louise, Zinub, Mei, Sushanti. Ils se prénommeront Zheng, Mademba, Liam ou Hayato...
Plus de la moitié vont naître en Inde d'abord, en Chine, au Nigéria, au Pakistan, en Indonésie, aux États-Unis, en République démocratique du Congo et au Bangladesh.
Évidemment, selon l'endroit du globe où tous ces enfants vont voir le jour, leur sort sera différent. Inégalité d'abord dans les chances de survie. Parmi eux, de très nombreux bébés n'auront même pas le temps de recevoir un prénom.
Un million de nouveaux nés n'ont pas survécu à leur premier jour
En 2017, plus d'un million de nouveaux nés n'ont pas survécu à leur premier jour : prématurité, complications d'accouchement, septicémie, pneumonie sont parmi les principales causes de mortalité de ces tous petits.
Pour l'UNICEF, ces morts peuvent être évitées, pour peu, par exemple, que l'équipement et la formation des agents de santé locaux soient améliorés. Cela passe par des actions aussi simples que l'alimentation continue en eau et en électricité des établissements, par des médicaments, des fournitures en quantité suffisante, notamment pour désinfecter le cordon ombilical.
Un enfant qui naît aujourd'hui, sur le sol français peut espérer vivre jusqu'en 2102. C'est 30 ans de plus qu'un gamin du Lesotho et une grosse vingtaine d'années de plus que bien des bébés du continent africain.