Améliorer la recherche, faire progresser les soins et privilégier l'accompagnement des malades. Le Plan national "maladies neuro-dégénératives" court de 2014 à 2019.
850 000 personnes touchées par Alzheimer, 150 000 par Parkinson, 85 000 par la sclérose en plaque... Afin de remédier à la croissance importante du nombre de malades, le Plan national renforce les dispositifs existants et propose de nouvelles méthodes de détection et de prise en charge des patients.
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Améliorer le diagnostic
24 centres experts dédiés à la sclérose en plaque vont être créés, 25 centres spécialisés Parkinson devraient être consolidés. Les centres de référence Alzheimer restent en l'état.
La coordination des professionnels va être encouragée : le médecin traitant et le neurologue devrait mieux collaborer, 100 nouveaux dispositifs MAIA (travail en commun des professionnels et outils partagés) vont être mis en place. Les patients et les aidants seront sensibilisés à l’éducation thérapeutique.
Améliorer la qualité de vie des malades et de leur aidants
74 nouvelles équipes spécialisées Alzheimer (ESA) vont permettre une augmentation de l’accompagnement à domicile. 65 nouvelles plateformes d’accompagnement et de répit sont mises en place pour mieux soutenir les aidants.
L'autonomie des patients va être renforcée grâce à la mise en place de solutions numériques, comme des alertes par SMS, des applications sur smartphone ou tablettes.
Améliorer la recherche
La France veut se positionner au coeur des projets de recherche européens et internationaux et améliroer les outils de connaissance comme les cohortes ou les bases de données.
Le plan peut-il être mis en place ?
Marie-Odile Desana est présidente de l'association de familles de malades France-Alzheimer. Elle est très critique à l'égard du plan du gouvernement.
Ca fait deux ans qu'on l'attend. Le plan est ambitieux mais il y a tellement peu de ressources qu'on se demande comment s'il sera appliqué.